


Date de publication
20 mai 2025
Date limite
1 juin 2025
Lieu d'embauche
Congo (Kinshasa)
Niveau de carrière
Consultant
Qualification
BTS
Expérience
1 - 2 Ans
Quantité
1 personne
Genre
Femme Homme
UNESCO recherche un.e Consultant international en appui au développement des outils pour le renforcement des capacités
La République Démocratique du Congo et ses partenaires se sont engagés dans la transformation du système éducatif. Cette réforme consiste en l’amélioration de la qualité des conditions d’enseignement-apprentissage avec comme thématique « les enseignant(e)s et enseignements de qualité ». La réforme actuelle vise la transformation du système éducatif et bénéficie d’un appui financier, à travers le Projet Education des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants et Appui à la Continuité de l’Education (EFFICACE). Elle donne une vision plus globale à la question enseignante et ambitionne de rendre plus cohérents et plus équitables, la gestion et le traitement des enseignant(e)s, à travers leur formation initiale et continue prenant en compte également la dimension genre d’une manière transversale. Dans le but de professionnaliser la fonction enseignante, il a été confié à l’UNESCO la mise en œuvre de deux sous-composantes dont la 2.2. Portant « Professionnalisation des Humanités Pédagogique » et la 2.3 relative à la « Mise en place d’un dispositif de renforcement de capacités des enseignants et directeur(ce)s d’école en fonction » du Projet EFFICACE dans le cadre du Programme GPE – Part déléguée AFD.
En effet, nombreuses études ont démontré la faiblesse de la qualité des apprentissages et attribuent les carences observées essentiellement à la faiblesse de la formation initiale et continue des enseignant(e)s et à la démotivation du corps enseignant (salaires, perspectives de carrière). Par ailleurs, le niveau des acquis scolaires des élèves congolais en primaire est également jugé très faible. Pour preuve, les évaluations standardisées organisées récemment, et notamment celles réalisées par le PASEC (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN) en 2019, ont mis en évidence d’énormes lacunes chez les élèves. Le rapport du PASEC 2019, indique que près de 73% d’élèves en RDC, n’atteignent pas le seuil jugé « suffisant » en lecture à la fin du primaire. En mathématiques, ce sont même près de 82% des élèves au sortir du primaire qui se retrouvent en-dessous du seuil, avec une différence significative des résultats en défaveur des filles, comparativement aux garçons. Les résultats de cette étude laissent supposer une lacune en ce qui concerne la qualité des enseignements, que viennent corroborer les résultats concernant le niveau des enseignant(e)s : les enseignant(e)s congolais figurent en bas du classement des 14 pays participants à l’étude, tant en ce qui concerne les compétences écrites que celles en mathématiques.
Pour ainsi parer aux faiblesses susmentionnées, plusieurs initiatives de formation continue ont été développées en RDC, en vue de renforcer les capacités des enseignant(e)s, lutter contre la sous-qualification et améliorer la qualité des apprentissages. Dans le cadre de l’appui aux actions de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF 2016-2025), des actions de la formation continue des enseignant (e)s ont été menées dans quelques provinces avec plusieurs projets notamment PROSEB, PAQUE (PME/Banque mondiale), l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) sur financement de l’APEFE et de la Wallonie, le projet d’Appui à l’enseignement primaire (AFD/France), ACCELERE (USAID), CFIT (Fonds en dépôt de la Chine auprès de l’UNESCO), etc…
Tous ces projets avaient développé des modules de formation continue visant à renforcer les compétences pédagogiques des enseignants dans les principales disciplines (comme le français et les mathématiques), dans les méthodes pédagogiques, et l’usage de l’utilisation des TIC (Technologie de l’information et de la communication) et de la formation ouverte à distance (FOAD) dans les structures de formation des maîtres. Chacun de ces projets a également mis en place un dispositif de formation continue des enseignants basés sur les TICE (Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement).
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de cette réforme sous la sous-composante 2.3, le projet EFFICACE prévoit : i) renforcer les savoirs académiques des enseignant(e)s (en lecture, écriture et mathématiques) et améliorer leurs pratiques de classe et ii) développer les compétences des directeurs d’école dans le domaine du leadership pédagogique afin que ces derniers soient, mieux positionnés comme encadreurs pédagogiques de premier plan et, singulièrement, comme « premiers formateurs » des enseignant(e)s et à terme, en mesure d’assurer la formation continue des enseignant(e)s au sein des écoles.
Pour y parvenir, la sous-composante 2.3. entend élaborer ou réviser des outils (modules principalement) ainsi que des dispositifs existants afin qu’ils soient alignés sur le référentiel professionnel des compétences des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de base en RDC et sur les missions d’encadrement pédagogique dévolues au directeur d’école et à l’inspecteur. A ce titre, les modules concernés seront principalement ceux qui ciblent la lecture, les mathématiques, les pratiques d’enseignement efficaces (méthodes actives et participatives) et sensibles au genre correspondant aux compétences pédagogiques de base et le leadership pédagogique du directeur d’école. Les modules élaborés et révisés incluront des outils d’observation qui permettront, par la suite, d’apprécier l’intégration des acquis de la formation. Les modules révisés ou nouvellement conçus feront l’objet d’une numérisation systématique et d’une mise en ligne pour être accessibles par tous.
C’est dans l’objectif d’élaborer et / ou de réviser ces outils que le bureau UNESCO de Kinshasa, compte recruter un (e) consultant(e) international (e) en appui au développement/révision des outils pour le renforcement des capacités des enseignant(e)s et directeur (ce)s d’école en fonction.
Appuyer le Service National de Formation (SERNAFOR) dans le développement/révision des outils de formation continue des enseignant(e)s et directeur (ce)s en fonction.
Objectifs spécifiques :
Résultats attendus
Prestations attendues
Sur la base des livrables rendus par le/la consultant(e) national(e), le/la consultant(e) international(e) devra notamment :
Structurer le contenu des outils produits
b) Développer les activités d'apprentissage
c) Choisir les méthodes et supports pédagogiques
d) Élaborer les évaluations
e) Assurer le suivi et l'évaluation
Méthodologie
Sous la supervision du Service National de Formation (SERNAFOR) en collaboration avec l’UNESCO, le processus du développement des outils de la formation continue des enseignant (e)s des six premières années de l’éducation de base se déroulera au cours des mois de mai et juin 2025. Il se fera en sessions de travail regroupant les experts en ateliers non résidentiels et en ateliers résidentiels. La validation technique et la validation politique se feront en ateliers ouverts. Le contrôle qualité sera effectué sur chaque production.
Le/la consultant (e) nationale appuiera le SERNAFOR dans le processus du développement de différents outils à travers la revue documentaire des outils existants ainsi que leur alignement sur le référentiel professionnel des compétences. Le (la) consultant (e) international (e) aura pour mission de scénariser les outils ainsi produits.
Les autres directions et organes d’appui, notamment la DIPROMAD, la DIFORE-BG, la DRIE, la CIEAS, la DNOSP, la RTEDUC, la DES, participeront de manière très active au processus. Les universités, les instituts supérieurs ainsi que les centres de recherches en sciences de l’éducation prendront également part au processus. Il s’agit particulièrement de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), de l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP/Gombe) et du Centre de Linguistique Théorique et Appliquée (CELTA).
VI. Assignation et plan de travail
La durée de la mission sera de 35 jours ouvrable. Le (la) consultant (e) travaillera sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, la supervision directe du Chef du Secteur Education du Bureau de Kinshasa et sous la coordination du SERNAFOR - Primaire. Le développement/Révision des outils se déroulera en quatre phases, dont :
• La première phase sera l’analyse documentaire et l’élaboration du cahier de charge ;
• La deuxième phase portera la conception et la stabilisation des outils ;
• La troisième phase sera la scénarisation et le testing des outils
• Enfin interviendra la validation technique et politique.
Éducation :
Expérience professionnelle :
Le(la) Consultant(e) national(e) doit faire preuve d’une expérience avérée et disposer des qualifications ci-après :
Langue :
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture est une institution spécialisée internationale de l'Organisation des Nations unies, créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.
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